mercredi 15 juillet 2009

De la querelle des anciens et des modernes *

Le Tic-Toc-Choc ou les Maillotins (1722)
« Pièce croisée: devra être jouée sur deux claviers, dont l’un sera repoussé ou tiré.
Ceux qui n’auront qu’un Clavecin à un clavier, ou une épinette, joueront le Dessus comme il est marqué, et la Basse une octave plus bas. »
François Couperin

Avec le danseur de Hip-hop Anthony Benchimol et l'acteur Boris Ventura Diaz.
Alexandre Tharaud est au piano.

À ceux qui l'interrogent sur la pertinence de jouer au piano de la musique initialement écrite pour clavecin, Alexandre Tharaud répond ne pas être sûr que l'« authenticité passe par un instrument donné ».
Son répertoire s’étend de Jean-Sébastien Bach aux modernes -Mauricio Kagel, Emmanuel Chabrier, Francis Poulenc...-, il est apparu sur scène au côté de Bénabar pour interprèter une chanson de Barbara, et il a partagé sa passion pour Erik Satie avec François Morel, Juliette et Jean Delescluse, sur scène à la Cité de la Musique en février 2009 et sur le disque “Avant-dernières pensées - Solos et duos”.

François Couperin (1668-1733) était un organiste et un claveciniste, issu d'une lignée d'organistes à St-Gervais, à Paris.
Il fut lui-même organiste à Saint-Gervais pendant presque toute sa vie. Il fut aussi organiste du roi et joua un rôle important comme organiste et musicien de la Chambre du Roi. Il faisait l'éducation des princes et des princesses et l'on raconte que ses leçons étaient fort recherchées. Les chroniques du temps rappellent « qu'il allongeait volontiers ses leçons quand on avait soin de lui apporter près du clavecin une carafe de bon vin avec une croûte de pain... et que sa leçon durait ordinairement autant qu'on voulait renouveler la carafe... » D'après sa propre méthode de clavecin, on sait que « le naturel, le charme et l'élégance dans le toucher dominaient ses préoccupations », et on sait aussi que ses élèves jouaient remarquablement bien.
Il laissa des oeuvres pour clavecin d'une extraordinaire richesse.
Source : Encyclopédie de l'Agora

* Les Classiques ou Anciens menés par Boileau, soutenaient une conception de la création littéraire comme imitation des auteurs de l’Antiquité. Cette thèse était fondée sur l’idée que l’Antiquité grecque et romaine avait atteint une fois pour toutes la perfection artistique. Le choix par Racine pour ses tragédies de sujets antiques déjà traités par les tragédiens grecs illustre cette conception de la littérature respectueuse des règles du théâtre classique élaborées par les poètes classiques à partir de la Poétique d’Aristote.
Les Modernes, représentés par Charles Perrault, qui soutenait le mérite des auteurs du siècle de Louis XIV, affirmaient au contraire que les auteurs de l’Antiquité n’étaient pas indépassables, et que la création littéraire devait innover. Ils prônaient une littérature adaptée à l’époque contemporaine et des formes artistiques nouvelles.
Source : Wikipédia

6 commentaires:

fil d'anges a dit…

Petite valse de rimes d'été :j'organise un jeu sur mon blog, si ça te dit tu es la bienvenue !
une Dolly 100% personnalisée à gagner...... ;-)

Minie a dit…

Chic, j'aime bien les jeux ! ;-))

clothogancho a dit…

Tu m'épates ! fascinante cette rencontre !

Minie a dit…

Chic, Clotho est revenue, tu vas pouvoir nous en raconter sur Grenade !!
Avec quelques photos ?

Mam'zelle Angèle a dit…

J'ai été envoutée! Merci pour ce délicieux moment.

Minie a dit…

Oh Mam'zelle Angèle tu es déjà revenue de vacances ?

 
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