mercredi 27 avril 2011

Le sens du toucher


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Si vous voulez vraiment toucher quelqu'un...
envoyez-lui une lettre.

Publicité pour la poste australienne 2007.
Agence : M&C Saatchi, Melbourne, Australie.

If you really want to touch someone, send them a letter.”

Une publicité magnifique pour une cause en voie de perdition.

Au train où vont les choses, que deviendront les mythiques boites à chaussures où s'entassaient souvenirs de collège, cartes postales de vacances et autres lettres d'amour ? Condamnées à devenir de simples dossiers dans la boîte à pelle-mails, sobrement intitulés professionnel, famille, ou encore Théophile ou Mathilda ? L’absence de courrier papier rend assurément une boîte aux lettres moins attractive, désormais ne s'y entassent que factures, dépliants publicitaires et promesses de maraboutage.

Plaisir d’ouvrir et plaisir de recevoir, le courrier n’arrivait qu’une fois par jour et si la déception était au rendez-vous, le répit durait tout au moins jusqu'au lendemain et permettait de passer à autre chose dans l'entre-deux...
Fichue messagerie électronique qui vous tient à sa merci en s'octroyant le pouvoir de se remplir à toute heure du jour et de la nuit.

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mercredi 20 avril 2011

Walter Potter


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Détail d'une scène où l'on voit 48 petits lapins
occupés à écrire sur de minuscules ardoises.

Dans l'Angleterre victorienne, Walter Potter était un de ces taxidermistes dont les britaniques étaient friands. Particulièrement réputé pour ses dioramas anthropomorphes, il s'appliquait à y mettre en scène des animaux naturalisés, dans des situations singulièrement évocatrices.

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Véritables petits théâtres de la vie quotidienne, évoquant immanquablement les « Scènes de la vie privée et publique des animaux » publiées entre 1840 et 1842 et illustrées par Grandville, ils étaient exposés dans son musée de Bramber dans le Susssex (« Mr Potter's Museum of Curiosities ») et constituaient un des exemples les plus fameux et les plus populaires de ces « Fantaisies victoriennes » qui exaltèrent l'imagination anglo-saxonne entre 1832 et 1903.
On ne manquait pas d'organiser des voyages depuis Brighton, dans l'unique but de visiter la fabuleuse collection de Mr Potter.

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Le succès de ces parades miniatures dura encore de nombreuses années après sa mort.
L'enthousiasme déclina cependant au XXe siècle et la collection de Walter Potter, représentant quelques 10.000 spécimens, fut finalement dispersée en 2003.

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vendredi 15 avril 2011

Cabinets de curiosités


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Coquille, élixir de pyrophosphate,
papillons pétrifiés et boule de cristal...

Un cabinet de curiosités était un lieu où étaient entreposés et exposés des objets collectionnés, avec un certain goût pour l'hétéroclisme et l'inédit. On y trouvait couramment des médailles, des antiquités, des objets d'histoire naturelle (comme des animaux empaillés, des insectes séchés, des coquillages, des squelettes, des carapaces, des herbiers, des fossiles) ou des œuvres d'art.

Apparus à la Renaissance en Europe, les cabinets de curiosités sont l'ancêtre des musées et des muséums. Ils ont joué un rôle fondamental dans l'essor de la science moderne même s'ils gardaient les traces des croyances populaires de l'époque (il n'était pas rare d'y trouver du sang de dragon séché ou des squelettes d'animaux mythiques). L'édition de catalogues qui en faisaient l'inventaire, souvent illustrés, permettaient d'en diffuser le contenu auprès des savants européens.

Le principe du cabinet de curiosités a disparu durant le XIXe siècle, remplacé par des institutions officielles et les collections privées. Celles-ci ont joué encore un grand rôle dans certaines disciplines scientifiques comme l'entomologie ou la conchyliologie.

Dans les cabinets de curiosités, les collections peuvent s'organiser en quatre catégories (nommées en latin) :
artificialia, qui regroupe les objets créés ou modifiés par l'Homme (antiquités, œuvres d'art) ;
naturalia, qui regroupe les créatures et objets naturels (avec un intérêt particulier pour les monstres) ;
exotica, qui regroupe les plantes et animaux exotiques ;
scientifica, qui regroupe les instruments scientifiques.
Source Wikipédia

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Cabinet de miniatures au crochet,
du blog
Wunderkammer de JPolka.

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Cabinet en boîte de Nader Hasan.

 
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