Au milieu des turpitudes météorologiques d'un mois de juillet plutôt morose, la baie de l'Authie noyée dans les plantes halophiles,
spartines et salicornes, arroches pourpières, lilas de mer, puccinelles et oreilles de cochon...
Beaucoup plus bas et amorçant la Normandie, tel un écran démesuré, réfléchissant à la perfection la lumière de l'occident, la falaise d'Ault vue depuis le Bois de Cise.
Après la Côte d'Opale et son temps souvent gris uniforme et plus que mouillé, après avoir vainement couru après les merveilleux nuages admirés naguère, c'est finalement de retour dans l'est que l'on aura la chance d'un ciel comme celui-ci...
Un ciel comme une forêt, sombre et ouvert sur la lumière...